Malgré l’annonce d’un cessez-le-feu dimanche 25 février et les déclarations russes sur la mise en place d’une trêve quotidienne de 09h à 14h (heure locale), l’offensive du régime syrien sur la Ghouta orientale se poursuit. Malgré de lourdes pertes depuis le début de son offensive terrestre il y a quelques semaines, les forces du régime semblent progresser à l’est de l’enclave. Ils suivent une stratégie simple, gagner suffisamment de terrain pour imposer une reddition des groupes rebelles (principalement Faylaq al-Rahmane et Jaysh al-Islam) qui rejoindraient la poche d’Idlib : de tels accords ont déjà été conclu par le passé à Hama et à Homs.
La situation semble différente de la prise d’Alep ; d’une part la Ghouta est très densément peuplée, et d’autre part les forces djihadistes y sont très peu présentes, enlevant au régime l’argument de la lutte contre le terrorisme. Malgré cela, sans aide extérieure, les forces rebelles sont condamnées à perdre la bataille. 400 000 personnes sont encerclées dans l’enclave, laissant craindre un massacre d’une ampleur encore inégalée dans le conflit syrien.