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Absence remarquée de l’Occident lors de la remise des diplômes aux forces armées centrafricaines
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Absence remarquée de l’Occident lors de la remise des diplômes aux forces armées centrafricaines

Le mercredi 30 mai, se tenait à l’ancien palais impérial de Berengo une cérémonie qui symbolise la fin de la période de formation des forces armées centrafricaines (FACA), créées lors de l’indépendance en 1960. Des certificats y ont été distribués devant de nombreux représentants internationaux, invités pour l’occasion. Cependant, ni les Etats-Unis, ni la France, ni l’Union européenne n’étaient présents malgré les liens qui les attachent à cette armée. En effet, la formation des soldats centrafricains était assurée par l’EUTM, la mission de formation de l’Union européenne, qui tâchait d’enseigner les rudiments du maniement des armes, et assurait l’entraînement militaire.

 

Toutefois, certaines des armes utilisées provenaient de Russie, qui a implanté ses quartiers et déployé ses instructeurs en début d’année pour prolonger l’enseignement européen. A l’influence occidentale se sont peu à peu substituées celles de la Russie et de la Chine, qui participaient à cette cérémonie aux côtés de quelques nations africaines sélectionnées. Dans les chancelleries occidentales, l’étonnement a pris le pas sur la déception : un diplomate cité par RFI soutient ainsi que “ce choix protocolaire n’est pas dramatique, mais le symbole est important (…) car si on travaille ensemble, on travaille ensemble” ; cette même source a toutefois jugé que les jeux d’influence en Centrafrique ne peuvent pas être interprétés comme les ménechmes d’une nouvelle guerre froide. Afin d’éviter toute polémique, la présidence a précisé que le gouvernement dispose d’un pouvoir discrétionnaire et que ce choix est la conséquence directe de l’activité bilatérale avec la Russie.

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