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Strasbourg en deuil, la France en plan Vigipirate urgence attentat
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Par Christophe Granata Goldman

 

Mardi 11 décembre, à 19h50, une fusillade a éclaté dans le centre-ville de Strasbourg. Malgré l’intervention immédiate des militaires de la force Sentinelle, l’appel aux habitants à rester chez eux, lancé sur les réseaux sociaux par la préfecture de la région Grand Est, et l’évacuation du centre-ville, trois personnes ont été tuées, 8 personnes sont dans un état grave et on compte 5 blessés légers.

 

Aujourd’hui 12 décembre, peu après 2 heures du matin, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, s’est exprimé depuis la préfecture de Strasbourg. Selon les informations données, des échanges de tirs ont eu lieu à deux reprises entre les forces de sécurité et l’auteur de l’attaque, entre 20h20 et 21h. Le parquet antiterroriste a été saisi.

 

L’auteur de l’attaque a été identifié. Il s’agirait d’une personne condamnée à plusieurs reprises pour des infractions de droit commun, en France et en Allemagne, pour lesquelles il a purgé ses peines.

 

La ville de Strasbourg fait, ce mercredi 12 décembre, l’objet d’un “quadrillage renforcé”. Les recherches se poursuivent, mobilisant 350 personnes pour interpeller l’auteur. 100 effectifs de la police judiciaire, 2 hélicoptères, les brigades et services du RAID et de la BRI, ainsi que les soldats de l’opération Sentinelle seraient mobilisés.

 

Au plan national, le gouvernement a déclenché le niveau maximal du plan Vigipirate : l’urgence attentat. Selon le ministère de l’Intérieur, ce niveau  peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action. Il se traduit par un contrôle renforcé des frontières ainsi que de l’ensemble des marchés de Noël pour éviter, selon le ministre de l’Intérieur, tout “risque de mimétisme”.

 

Un arrêté préfectoral a été pris ce mercredi 12 décembre. Le premier article de cet arrêté interdit  “tout rassemblement statique ainsi que toute manifestation (cortège ou rassemblement)”, et cela “jusqu’à nouvel ordre sur l’ensemble du territoire de la commune de Strasbourg.”

 

Le président de la République, Emmanuel Macron, a réagi sur le réseau social Twitter :  “Solidarité de la Nation toute entière pour Strasbourg, nos victimes et leurs familles”.

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