Florence Parly, ministre des Armées, à participé les 7 et 8 juin 2018 à une réunion ministérielle OTAN à Bruxelles. Dernière étape de préparation et de concertation avant le sommet OTAN des 11 et 12 juillet prochains, ces rencontres ont été l’occasion d’appréhender les enjeux inhérents à la coopération entre l’Union Européenne et l’Alliance, au partage du fardeau entre les différents acteurs impliqués ou encore à la posture de défense.
Conformément au programme annoncé quelques jours plus tôt par le biais d’un communiqué de presse du ministère des Armées, Florence Parly en a profité pour rappeler “la position d’Allié solide et engagé de la France”. Tout en insistant sur la nécessité de préserver une “position équilibrée de dialogue et fermeté”, l’objectif sera en effet de consolider les orientations prises ces dernières années et de persévérer dans la construction d’un outil de défense européen. Dans un second temps, la réunion de la coalition contre Daesh a permis à la ministre d’effectuer un point de situation relatif à la campagne internationale entreprise contre le groupe terroriste, ainsi que d’effectuer un bilan de la situation actuelle en Irak, dans un contexte post-élections législatives. D’après le ministère des Armées, Florence Parly en aurait également profité pour présenter le dispositif de lutte contre les groupes armés terroristes déployé au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane.
Quelques jours plus tôt, le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg avait affirmé lors d’une conférence de presse s’attendre à ce que “les ministres acceptent de renforcer la structure de commandement OTAN”, par le biais de 1 200 effectifs supplémentaires. Il a également dévoilé la création de deux nouveaux commandements : le commandement conjoint de l’Atlantique à Norfolk aux Etats-Unis, ainsi que le commandement de soutien à Ulm, en Allemagne. Afin de pouvoir disposer de forces adaptées, “au bon endroit et au bon moment”, ces nouvelles dispositions seront appuyées par l’initiative des “Quatre Trente” (“Nato Readiness Initiative”), selon laquelle les Alliés s’engagent, d’ici 2020, à mettre à disposition sous 30 jours (ou moins) 30 bataillons mécanisés, 30 escadrons aériens et 30 navires de guerre.