Le nouveau Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, s’est dit prêt à mettre un terme au « problème des Kouriles » par la voie diplomatique, lors d’une allocution télévisée datée du 26 octobre. En réaction, la Russie déployait depuis le 28 octobre ses troupes dans le district oriental et multiplie depuis les exercices militaires.
Les Kouriles, qui font la jonction entre la mer d’Okhtosk à l’ouest et l’océan Pacifique à l’est, accueillent désormais des systèmes de missiles S-400V4. La 18ème division d’artillerie russe dans la région dispose également de S-400 Triumf, de chasseurs Sukhoï Su-27, ainsi que d’un sous-marin de classe Kilo. Le ministère russe de la Défense a également annoncé un plan de renforcement de l’armement insulaire au moyen de tanks T-72B3, utilisés dans des opérations de contre-parachutage et efficaces contre les chasseurs F-35 japonais.
Le contentieux territorial qui dure depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale est une pierre angulaire de la politique de défense japonaise et régionale. En effet, la Chine et la Corée du Nord alliées de la Russie, ne voient pas d’un bon œil la progression nipponne et craignent que l’avancée du Japon, ne se traduise par une percée américaine dans le Pacifique nord.