Ce jeudi 6 décembre, à Nouakchott (Mauritanie), dans le cadre d’une conférence des donateurs du G5 Sahel, la France et l’Union européenne ont annoncé débloquer un total de 1,3 milliard d’euros de financements au titre de projets de développement axés sur la prévention du terrorisme.
La contribution de la France s’élèvera à un total de 500 millions d’euros et s’étalera sur 2019-2020, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, présent sur place. Paris ayant déjà engagé 280 millions d’euros, il s’agit d’une rallonge de 220 millions. Quant à l’UE, Neven Mimica, le commissaire européen pour la Coopération internationale et le Développement, a annoncé qu’elle investira désormais à hauteur de 800 millions d’euros. 122 millions de fonds européens viennent ainsi s’ajouter aux sommes déjà promises.
Avec 1,3 milliard d’euros cumulés sur un objectif global d’1,9 milliards, la France et l’UE seront donc les principaux bailleurs de fonds au Sahel. Ces projets de développement, une quarantaine environ, se concentrent sur les régions frontalières où les groupes armés terroristes profitent particulièrement des lacunes voire de l’absence des États. Cette nouvelle annonce s’inscrit pleinement dans la stratégie française au Sahel qui repose sur une articulation en « 3D » : les piliers défense, diplomatie et développement.