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Interview de Cameron Diver – directeur général adjoint de la communauté du Pacifique Sud
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La Communauté du Pacifique Sud (CPS) est une organisation intergouvernementale dont le siège se trouve à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Créé en 1947, par l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la France, les Etats-Unis, les Pays-Bas et le Royaume-Uni en furent les membres fondateurs, elle fut voulue et conçue comme une organisation aux compétences scientifiques et techniques visant à « encourager et à renforcer la coopération internationale en promouvant le bien-être économique et social des populations » dans la région. Cette organisation compte à ce jour 26 membres – et ce malgré le départ des Pays-Bas et du Royaume-Uni – dont 22 Etats insulaires du Pacifique. 

 

Nous avons eu le privilège de rencontrer Cameron Diver, directeur général adjoint de la CPS. Après avoir étudié à l’Université d’Auckland puis de Nouvelle-Calédonie, ce franco-néo-zélandais intègre l’ENA en 2003. Il intègre le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie en 2009 en tant que chef du cabinet du budget, des finances, de l’énergie, de la communication audiovisuelle, de la recherche et de l’éducation. Il enseigne par la suite pendant un an à l’Université de Nouvelle-Calédonie avant d’être nommé en 2013 directeur général adjoint de la Communauté du Pacifique.

 

Propos recueillis à Nouméa par Margaux Martin-Péridier et Camille Dutheil de La Rochère.

 

 

1 – La Communauté du Pacifique : histoire, missions, fonctionnement

 

Quel est le rôle de la Communauté du Pacifique dans la région ?

 

Depuis 1947, date de création de la CPS, son rôle a très peu évolué : il s’agit, avant toute chose, de faciliter la coopération régionale pour promouvoir le bien-être des populations océaniennes. Bien évidemment, à l’époque, le vocabulaire du développement durable n’existait pas. Au-delà de la coopération régionale, et cela est un changement notable, la CPS œuvre, en lien avec les Etats membres, au développement de projets qui répondent aux trois piliers du développement durable (social, écologique et économique) afin de satisfaire aux besoins des populations de 22 Etats et territoires membres de la communauté. Cela est notamment rendu possible par l’aide et l’accompagnement des 4 Etats membres fondateurs (Australie, Nouvelle-Zélande, France, Etats-Unis) mais aussi de grands partenaires tels que la Banque Mondiale, l’Union Européenne, la Suède, le Royaume-Uni, l’Allemagne et bien d’autres. Si je résume, la CPS est donc une plateforme intergouvernementale de développement qui réunit l’ensemble des Etats de l’Océanie.

 

 

Est-il possible de dire que les questions environnementales ont largement concentré le travail de la CPS depuis sa création ?

 

Il n’y a pas que ça. A l’époque de la création de la CPS, de nombreuses questions d’éducation et de formation se posaient ; il y a aujourd’hui davantage d’enjeux liés au développement. L’enjeu du changement climatique est quelque chose de particulièrement urgent, et c’est un sujet qui a émergé récemment, même s’il se trouvait déjà au cœur des préoccupations de la CPS en 1992. L’organisation avait par exemple dédié une conférence à l’augmentation du niveau de la mer. La question écologique a vu sa visibilité internationale croître très rapidement, en particulier avec la COP 21. Mais nous, et d’autres organisations internationales avions déjà commencé à y travailler depuis de nombreuses années.

 

Au fur et à mesure que les territoires qui faisaient déjà partie de la CPS en 1947 sont devenus indépendants, ces derniers sont devenus membres à part entière de l’organisation et siègent aux côtés des Etats membres fondateurs, avec les mêmes droits et obligations. S’ajoute à cela l’émergence progressive d’un sentiment régionaliste qui n’existait pas – du moins, sur le plan institutionnel- il y a 70 ans, et qui est aujourd’hui véritablement ancré dans l’ADN de l’organisation ainsi que dans notre manière d’aborder les enjeux de la zone.

 

Pouvez-vous nous donner des exemples de missions actuellement conduites par la CPS dans la région ?

 

La CPS est notamment l’organisation qui développe toute la science autour de l’impact des facteurs abiotiques ou biotiques sur les poissons, et en particulier les thonidés. Leur conservation est l’une des responsabilités des nos Etats membres et une des premières missions de l’Agence des Pêcheries du Forum des Îles du Pacifique[1]. Cette dernière n’est autre que la base de données scientifiques de référence sur l’état de santé des différentes espèces de thon, leur positionnement géographique et la manière dont le réchauffement climatique modifie ces données. A partir de cette production, d’autres organismes établissent des réglementations concernant les quotas de pêche, le nombre de jours durant lequel la pêche est autorisée ou encore les licences attribuées aux armateurs ou à des pays qui ne font pas partie de la zone géographique océanique. La pêche au thon dans la partie occidentale du Pacifique est la plus importante au monde ; la responsabilité portée par cette agence est donc colossale.

 

La CPS est également la plateforme qui gère, met en œuvre et fédère le réseau océanien de surveillance de la santé publique. Elle permet aux Etats membres d’être directement informés en cas de déclaration d’une épidémie à transmission vectorielle comme la dengue, le chikungunya ou le virus Zika. Le premier objectif visé est la réactivité : cela permet la prise de mesures rapides et adaptées. Par exemple, les données fournies par la CPS à ce propos indiquent si l’épidémie se propage d’est en ouest ou du nord au sud. Si nous avons nos propres spécialistes, ces deniers coopèrent avec des Instituts spécialisés tels que l’Institut Pasteur ou des laboratoires américains. Grâce à ce réseau, l’information produite est dense, précise et à jour. Cela facilite la prise de mesures de protection des populations adaptées aux circonstances.

 

Je peux également évoquer la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles à travers un programme oeuvrant en matière de droits de la personne. C’est un enjeu qui me paraît aussi important que le changement climatique et il nécessite un travail à tous les niveaux de la société, du plus élevé à l’échelon politique, jusqu’aux villages et aux communautés où l’on rencontre encore des pratiques et des préjugés bien enracinés. Pour faire évoluer les mentalités, on peut avoir recours à la sensibilisation.

 

En résumé, le spectre d’action de la CPS va donc de la science des pêches au droits de la personne, sans oublier des domaines tels que l’agriculture, la santé, la jeunesse, la culture, l’éducation ou la durabilité environnementale. Cette liste n’est pas exhaustive, ni même définitive! Au fur et à mesure, l’organisation s’est adaptée aux besoins et aux demandes des Etats. Par exemple, nous travaillons en ce moment, en réponse à la sollicitation de plusieurs membres, à la fluidification des transports maritimes, à l’assainissement de l’eau ou encore à l’amélioration de la résilience aux catastrophes naturelles. S’il est difficile de circonscrire les missions principales avec précision, elles tendent toutes vers le même but : aider les Etats en les accompagnant dans l’accomplissement de leurs objectifs de développement respectifs et, à terme, faire converger ces derniers vers la réalisation de l’agenda 2030 de la CPS. Qu’il s’agisse des accords de Paris, de l’agenda international de la protection des Océans où de la rédaction d’un rapport portant sur les objectifs de développement durable dans le Pacifique, nous souhaitons que l’ensemble de nos membres coopèrent avec d’autres organisations internationales comme les différentes agences des Nations Unies.

 

 

Qu’en est-il du financement de la CPS ? Les Etats membres en sont-ils les premiers contributeurs ?

 

Chaque Etat membre paye une contribution statutaire annuelle dont le montant varie d’un Etat à l’autre. Par exemple, les Etats insulaires contribuent pour moins de 2% au budget total de la CPS. Nous avons aussi des partenariats pluriannuels avec certains gouvernements comme celui de l’Australie ou de la Nouvelle-Zélande. Nous sommes d’ailleurs en train de finaliser un partenariat avec la France. Les premières négociations avaient été initiées sous la présidence de François Hollande et elles ont été redynamisées suite au dialogue récent avec Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian. Nous recevons également des financements ponctuels qui visent à la mise en œuvre de certains programmes très spécifiques. Cela a déjà été le cas avec avec l’Union Européenne et son fonds d’investissement, ou encore la Banque Mondiale et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

 

II – La coordination et la coopération des Etats membres de la CPS

 

Vous vous êtes récemment rendu à Paris. L’un des buts de cette visite était-il de discuter du partenariat entre la CPS et la France ?

 

Oui, tout à fait.

 

Selon vous, que peut-on attendre de la relation entre la CPS et le Royaume-Uni ?

 

Le Royaume-Uni était un Etat membre fondateur. Il s’est ensuite retiré de l’organisation pour y revenir et enfin, se mettre en retrait à nouveau. Nous avons entamé des discussions avec le pays en vue de renforcer nos liens. Nous avons souhaité anticiper. L’Union Européenne a du reste toujours canalisé la majorité du soutien et de l’aide au développement qu’elle apportait à la CPS ; la sortie du Royaume-Uni pourrait donc avoir un impact.

 

Si la Nouvelle-Calédonie devenait indépendante, quelles seraient les conséquences sur sa relation avec la CPS ? Le siège demeurerait-il  à Nouméa ?

 

Le siège demeurerait bien à Nouméa, à moins que la Nouvelle-Calédonie ne décide de se retirer de la CPS. La seule question qui peut se poser n’est pas de nature politique mais concerne la sécurité du personnel et de leurs familles en cas de troubles à l’ordre public au moment du scrutin. Les autorités locales nous ont cependant rassurés sur ce point. Nous sommes bien conscients que ce vote représente un enjeu majeur pour la Nouvelle-Calédonie mais, peu importe son issue, cela ne changera rien au statut de la Nouvelle-Calédonie au sein de la CPS, dont elle est membre à part entière depuis 1963. En revanche, les résultats pourraient avoir une incidence si jamais ils impliquaient une réduction des financements français car la Nouvelle-Calédonie nécessiterait une assistance financière. Ce besoin ne s’est jusqu’ici pas manifesté car la Nouvelle-Calédonie dispose des moyens financiers et humains suffisant à son développement. Elle fait appel à la CPS pour certaines niches où nous avons une compétence particulière ou encore pour faciliter son intégration et sa coopération. A priori, le référendum n’aura donc pas d’incidence sur la localisation de notre siège qui restera à Nouméa.

 

Vous disiez qu’un partenariat fonctionne entre la CPS et l’ONU. Est-il nouveau ? A quel niveau fonctionne-t-il ?

 

Si l’on se réfère au traité constitutif de la CPS, il est marqué noir sur blanc que la CPS doit fonctionner en bonne intelligence avec l’ONU et ses organisations spécialisées. Ainsi, chacun a son mandat : nous collaborons avec l’Organisation Mondiale de la Santé pour les aspects sanitaires, avec le Programme des Nations unies pour le développement pour les aspects de développement durable ou encore avec le Programme des Nations unies pour l’Environnement pour les aspects liés à la biodiversité. L’année dernière, nous avons organisé une journée de planification stratégique avec les antennes de ces agences pour renforcer notre complémentarité. La CPS a été admise comme observateur permanent auprès de l’Assemblée générale des Nations unies à la fin de l’année 2015.

 

Nous sommes aussi pleinement intégrés dans les processus conduits, issus ou hébergés par l’ONU. Nous participons notamment aux grands programmes pour les océans comme la décennie des sciences océaniques, processus initié par les Nations unies et co-hébergé à l’UNESCO et à la Commission Intergouvernementale Océanographique. Nous sommes partenaire de ce programme et et je me rends d’ailleurs très bientôt à Paris pour intervenir lors d’une conférence de haut niveau sur ce sujet.

 

Notre engagement à accomplir les Objectifs de développement durable[2] (ODD) est complet. Notre commission statistique coopère avec la division statistique de l’ONU pour accroître la fiabilité de nos données concernant les indicateurs pour le Pacifique. Nous sommes également présent lors des Conférences Climat (COP) pour soutenir le positionnement de nos Etats membres à la fois dans les négociations mais aussi dans la mise en œuvre de politiques nationales qui permettraient aux experts d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris.

 

Notre relation avec les Nations unies est donc historique. Nous devons continuer ensemble à la protéger et à la promouvoir de telle sorte à ce qu’elle soit de plus en plus étroite.

 

 

III – La Communauté du Pacifique et les enjeux de sécurité

 

Selon vous, quels sont les principaux enjeux sécuritaires dans le Pacifique ?

 

L’année dernière, au Forum des Îles du Pacifique, aux îles Samoas, il y a eu un grand débat concernant la criminalité transnationale, en particulier à propos du trafic de stupéfiants en provenance d’Amérique Latine et traversant le Pacifique d’est en ouest. Les voiliers de plaisance sont largement utilisés et ce type de trafic progresse.  Cela signifie que le Pacifique devient l’un des chemins privilégiés par les organisations criminelles – qui sont d’ailleurs de mieux en mieux organisées.

 

La Corée du Nord est aussi un vif sujet de tensions. Si le pays se situe en périphérie de l’Océanie, il est tout de même assez proche de sa partie micronésienne. L’enjeu est d’y maintenir la paix et la sécurité pour éviter une déstabilisation de la zone. La situation est d’ailleurs identique pour la mer de Chine et la question de la militarisation des îles artificielles. La Convention des Nations unies sur le droit de la mer[3], qui garantit notamment la sécurité du transport maritime ou encore la libre navigation, nécessite, pour être appliquée et respectée, que le Pacifique demeure un espace international ouvert.

 

Le déplacement de populations constitue un autre des enjeux majeurs pour la zone. Les déplacements de nombres importants de personnes, pour des raisons liées au changement climatique, représentent un important défi de sécurité. Si le pays d’accueil n’est pas préparé, notamment sur un plan culturel, des tensions peuvent apparaître. Nous le voyons aujourd’hui avec les conflits nés de la crise migratoire en Europe. Les populations océaniennes considèrent le monde à travers un prisme qui diffère de celui des populations des pays d’accueil. Nous avons été les témoins de tels décalages en Afrique où les déplacements de population et les conflits d’intérêt autour de l’utilisation de l’eau sont nombreux. Cela est une preuve que les déplacements de population constituent un enjeu lié à la paix et à la sécurité.

 

Enfin, on ne peut nier que sans le développement durable, il ne peut y avoir de sécurité pérenne. Si on ne donne pas la possibilité à une population de s’épanouir, alors l’espoir disparaît et cela peut donner lieu à des réactions souvent intempestives, parfois violentes, de la part de ceux qui se disent qu’ils n’ont plus rien à perdre. Le développement durable permet justement à l’homme d’avoir quelque chose à perdre : des possibilités d’éducation, des opportunités d’emploi, le droit de rester chez eux aussi longtemps que possible. L’enjeu est donc d’accompagner ces populations pour réduire la tentation de l’extrémisme née de l’absence d’espoir. Les questions de paix et de sécurité et celles de développement durable vont main dans la main même si il ne nous paraît pas toujours évident que ces deux domaines là sont intimement liés.

 

Dans le plan stratégique 2016-2020 de la CPS, il est très peu question d’enjeux de sécurité. Comment expliquer cela ?

 

Oui, ce n’est absolument pas le cœur de notre mandat et nous n’avons aucun lien direct avec la défense nationale. Ces questions ont une coloration très politique, notamment celles qui ont trait à la paix et à la sécurité régionale. Les enjeux sécuritaires sont davantage l’affaire du Forum des îles du Pacifique comme en atteste par exemple la déclaration de Pekitawa. Le Forum est celui qui détient ce mandat – du reste, sur le plan politique et non sur ceux des actions et des moyens – et il prend d’ailleurs son rôle très à cœur. Les actions et les moyens sont ceux des Etats membres, et en particulier des Néozélandais, des Australiens et des Fidjiens qui sont d’ailleurs engagés aux côtés des casques bleus dans plusieurs opérations de maintien de la paix. Le seul rôle que peut jouer la CPS est de veiller à ce que notre travail contribue positivement à l’environnement général car cela amoindrit les chances de déstabilisation.

 

Si le travail de fond que nous effectuons porte ses fruits, les populations seront épanouies et le besoin de confrontation disparaîtra. La création d’un environnement harmonieux par l’accompagnement au développement, la création d’emplois, l’amélioration de la qualité de l’éducation et du bien-être entravent la violence. Cependant, comme nous l’avons pu constater à plusieurs reprises, notamment avec la Corée du Nord, des éléments extérieurs peuvent venir troubler cette quête d’équilibre social et environnemental. Dans ce cas de figure, ce n’est pas la CPS qui intervient, et encore moins sur le plan politique. C’est le Forum des îles du Pacifique. Les pays voisins – l’Australie, les Etats-Unis, la France – seront sûrement sollicités pour surveiller la zone voire même intervenir en cas de besoin.

 

Comment fonctionne le Forum des îles du Pacifique? Quels sont ses domaines d’intervention?

 

Le Forum est une organisation politique qui, à l’occasion de son sommet annuel, permet une mise en perspective des positions régionales des dirigeants de tous les pays insulaires du Pacifique, auxquels s’ajoutent l’Australie, la Nouvelle-Zélande et, plus récemment, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie Française. A titre d’exemple, c’est au sein du Forum qu’à été discutée la question de la criminalité transnationale, ou encore celle de la Papouasie Occidentale. Si jamais il fallait se positionner sur la question du respect des droits de l’homme, la responsabilité reviendrait au Forum.

 

Son rôle est donc d’être le porte-parole politique de l’Océanie sur la scène internationale mais aussi sur la scène intra-régionale. L’organisation répond aussi à un besoin de coordination. A l’inverse, la CPS revendique pleinement la nature apolitique de son action.

 

Dans l’éventualité où le Forum prendrait une position politique, de quels moyens dispose-t-il pour la défendre ?

 

Le Forum en lui même ne dispose pas de moyens puisqu’il n’a pas de police ni de forces armées propres. Néanmoins, la possibilité d’une coopération entre les forces de police nationales de chacun des membres a été souvent envisagée. C’est le forum qui peut, après avoir consulté les dirigeants des Etats, encourager une mise en commun des informations pour ensuite développer une réponse régionale en prenant en compte les moyens de chaque pays. Lorsque cela est le cas, nous aboutissons donc à une coordination des moyens sécuritaires.

 

Le Forum est-il constitué des mêmes membres que la CPS ?

 

La CPS est constituée de tous les Etats et territoires du Pacifique auxquels s’ajoutent la France et les Etats-Unis tandis que ces deux derniers ne sont pas membres du Forum. Donc tous les membres du Forum le sont également de la CPS mais l’inverse n’est pas vrai. Les plus grands contributeurs sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

 

 

 

 

 

Notes : 

[1] L’Agence des Pêcheries du Forum des îles du Pacifique a été crée en 1979 et compte 17 membres tels que l’Australie, les Îles Cook, les Îles Fiji ou encore la Nouvelle-Zélande. Elle a pour mission officielle d’ encourager la coopération régionale pour permettre à ses Etats membres d’améliorer la gestion de leurs ressources halieutiques.

[2] Les Objectifs de développement durable, au nombre de 17, font partie de l’agenda 2030 des Nations unies. Par exemple, le premier objectif s’intitule « pas de pauvreté », le sixième « Eau propre et assainissement», le onzième «Villes et communautés durables» ; le seizième «Paix, justice et institutions efficaces».

[3] La Convention des Nations unies sur le droit de la mer est née de la 3e conférence des Nations unies sur le droit de la mer en 1973 à New York. Entrée en vigueur le 1994, elle a été ratifiée par plus d’une soixantaine d’Etats. Elle réglemente notamment les questions relatives à la Zone Economique Exclusive et a crée le Tribunal international du droit de la mer.

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