Noureddine Bédoui, le ministre de l’intérieur algérien a terminé sa visite de trois jours en Guinée-Conakry, dont le but était de renforcer la commission mixte de coopération qui liait les deux pays. Ce rapprochement est la conséquence des migrations illégales qui, selon les autorités algériennes, trouvent leur source en Guinée. Il s’agit d’endiguer ce phénomène par la sécurisation des itinéraires utilisés par les passeurs, mais également la neutralisation des moyens de transport ainsi que la compréhension des modes opératoires. A terme, le ministre algérien souhaite démanteler les « réseaux constitués » pour ne pas « exposer la vie des concitoyens ». Pour ce faire, le protocole signé touche plusieurs thématiques liées à la sécurisation et la protection civile : la sécurité publique d’abord, puis la lutte contre la criminalité, les infractions liées au terrorisme, mais également la cybercriminalité, la cybersécurité et le renforcement de la police technique et scientifique par une formation commune. Ce partenariat est salué par les autorités guinéennes qui espèrent eux aussi raviver et renforcer la coopération avec l’Algérie. D’ici peu, un comité de suivi devrait être mis en place, pour se réunir deux fois par an, en Algérie d’abord puis en Guinée.
L’Algérie et la Guinée-Conakry rétablissent leur coopération sécuritaire
